Conseil Druze | Magazine de Doha
Saturday 21 December 2024 - 19 Jumada Al-Thani 1446

Au nom du Tout-puissant  

(Recherche doctrinale sur le mariage chez les unitariens druzes et le règne de la monogamie)

Dieu Tout-puissant a dit : (Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent) [Les romains 21]

Le mariage est un des versets du Seul et de l’Unique après le verset de la création comme dans la sourate des Romains.

Etant donné que la vie est une mission et une responsabilité, Dieu Tout-puissant a créé à l’homme de sa même espèce un partenaire pour qu’il l’aide sur le chemin du bien. Il a créé un bon époux et une bonne épouse, une construction ferme consolidée par Dieu de façon à établir affection et miséricorde entre eux en vue de réaliser le but de la vie que Dieu a signalé quand Il a dit : (Et c’est Lui qui de l’eau a créé une espèce humaine qui l’unit par les liens de la parenté et de l’alliance. Et Ton Seigneur demeure Omnipotent.) [Le discernement 54].

Le mariage a été établi premièrement dans le but d’avoir des enfants. Il était un lien légal et sacré, qui préserve l’espèce que Dieu a honorée et donc la descendance pour laquelle le monde fut créé resterait.

Le Tout-puissant a dit dans la description et la louange des messagers : (Et Nous avons certes envoyé avant toi des messagers, et leur avons donné des épouses et des descendants) [Le Tonnerre 38]. Il a mentionné cela pour exprimer la reconnaissance et manifester le mérite.

Le Tout-puissant a aussi fait l’éloge de ses fidèles en demandant cela par l’imploration disant : (et qui disent : « Seigneur, donne-nous, en nos épouses et nos descendants la joie des yeux) [Le discernement 74].

Ce qui apparut dans le noble livre à propos de Yehia Ben Zakaria est suffisant, ce dernier qui n’a jamais commis de désobéissance ni n’était sur le point de le faire. Cela a eu lieu suite à l’imploration de Zakaria, son père : il demanda à Dieu qui écoute l’imploration : donne-moi une bonne descendance de chez toi. Les anges l’appelèrent alors qu’il priait au mihrâb et lui dirent que Dieu lui annonce Yehia qui sera certifié par la parole de Dieu, un maître vertueux et un prophète parmi les pieux.

L’Imam Ali (que la Paix soit sur lui) : je n’ai pas demandé à Dieu un enfant au visage éclatant et à la taille élancée, mais je lui demande un enfant obéissant à Dieu et le craignant, de façon que si je le regarde et qu’il est obéissant, il me rendra heureux.

Les unitariens disent : il existe deux restrictions dans l’adoration unitarienne, la restriction du licite et celle de l’équité. En effet, la restriction du licite signifie la renonciation à l’illicite. Celui qui se préserve de la sévérité de l’illicite Dieu l’exemptera du feu. La restriction de l’équité est la qualité de la communauté des justes comme le Tout-puissant a dit : (Et aussi nous avons fait de vous une communauté des justes pour que vous soyez témoins aux gens.) [La Vache 143]

La justesse de la méthodologie et l’équité de l’attitude rejettent l’exagération de l’éloignement de ce que Dieu a permis et elles détestent l’excès de la pratique du licite, comme ont dit certains sages : Le plus grand vice c’est l’humiliation de l’âme pour la passion bestiale jusqu’à ce qu’elle en devienne dépendante. Le plus grand éclat est la retraite de l’esprit par la sagesse et la répression de la passion par la chasteté.

Les unitariens ne reconnaissent pas le principe du mariage pour éteindre le feu de la passion, bien qu’il constitue une légitimité et une préservation de l’illicite, ainsi qu’une solution et un traitement pour de nombreuses personnes parmi celles qui ne trouvent pas la patience pour refouler les caprices de leur passion. Cependant ce n’est pas un vrai critère pour la question du mariage dont le but principal est d’avoir un enfant et d’appliquer la loi. Le fait d’avoir un enfant est intentionné par l’instinct et la sagesse, et la passion sera au niveau du suivi et du supplément. Le sens n’est pas comme il fut expliqué dans les paroles du Tout-puissant : (Vos épouses sont pour vous un champ de labour ; allez à votre champ comme [et quand] vous le voulez et œuvrez pour vous-mêmes à l’avance. Craignez Allah et sachez que vous le rencontrerez. Et fais gracieuse annonce aux croyants) [La Vache 223].  Ce qui est requis du labour c’est la germination des plantes, de même le but de chercher les femmes c’est pour avoir une descendance et non pour satisfaire la passion. Malgré la légitimité du mariage, il y a une tolérance et une préservation de la vulve contre l’illicite. Cependant la victoire dans le domaine de la lutte aura lieu en donnant la priorité à l’humanité sur l’instinct, car la libération de l’âme dans le monde de la passion, même par le licite sans organisation ni restriction, exténue et altère le corps, et affaiblit l’âme en anéantissant le miroir de sa raison.  

Comme a dit Galenus : l’excès des relations sexuelles exténue le corps, affaiblit la vision et corrompt la raison. Il est connu que d’après Hippocrate le sage : L’acte sexuel ressemble au puits, si tu en bois il débordera, et si tu le laisses il abondera.  

Libéré le 31 Décembre 2008  

Emis par le bureau du Cheikhat       

De la communauté des unitariens druzes