La monogamie chez les unitariens druzes
L’article dix de la loi d’état civil des unitariens druzes stipule : «La polygamie est interdite. L’homme ne peut joindre entre deux épouses, et s’il le fait son second mariage serait nul.»
L’Imam Ghazali a dit dans son livre les éthiques du mariage dans le lancement des sciences religieuses signifiant : les bons visent la bonne épouse obéissante (c’est ce que le messager de Dieu (Que Dieu le bénisse et le salue) a considéré comme vertu). Cependant il dit que cela arrive avec la femme unique et n’a pas besoin de deux épouses, voire même la polygamie pourrait empoisonner la vie et troubler la maison.
Le calife Fatémite El Moezz Lidin Allah (Que Dieu le salue) a appelé à se suffire d’une seule femme en disant : Engagez-vous avec la seule femme qui vous appartient, et ne cherchez pas à être avides en ayant ou désirant plusieurs femmes, sinon votre vie sera empoisonnée, et cela vous nuira, exténuera vos corps et affaiblira votre distinction. Une seule femme pour chaque homme.
Les unitariens ont appliqué cette recommandation jusqu’à ce qu’elle est devenue une législation fixe à laquelle ils s’engagent dans leur doctrine confessionnelle islamique. Ils se sont basés sur le noble verset coranique : (Il est permis d’épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n’être pas juste avec celles-ci, alors une seule.) [Les femmes 3]. Ils s’arrêtèrent sur ce que le Tout-puissant a dit : (Vous ne pourrez jamais être équitables entre vos femmes, même si vous en êtes soucieux.) [Les Femmes 129]. Certains ont dit : « ne » désigne la négation avec affirmation, ce qui signifie l’impossibilité d’être équitable en cas de polygamie.
Mais cela signifie-t-il que le verset annule celui de la polygamie, est-ce possible de joindre entre les deux versets « si vous craignez de n’être pas juste avec celles-ci, alors une seule » et Vous ne pourrez jamais être équitables entre vos femmes, même si vous en êtes soucieux ». Il y a eu des traditions d’après prophète (Que Dieu le salue et le bénisse) expliquant le Coran stipulant que l’incapacité est relative à la tendance émotionnelle et la capacité n’est pas impossible en ce qui concerne la pension. Il est possible d’être équitable à ce sujet et le verset n’est pas considéré comme annulant celui de la permission de la polygamie.
Nous disons : les paroles du calife Fatémite El Moezz Lidin Allah (Que Dieu le salue) concernant la monogamie dépassent la question de la pauvreté, de la richesse, et de la possibilité de l’équité de la pension, pour mettre en relief une autre question concernant le vrai bonheur qu’on espère atteindre par le mariage, et la stabilité psychique à laquelle il aspire. Il sera choqué par la polygamie en évitant la règle de l’équité et de la chasteté en ce qui concerne le licite, préservant la sécurité de l’âme et la santé du corps même si l’argent et l’équité de la pension sont disponibles.
Les unitariens se renseignent sur la monogamie suivant le premier verset : « si vous craignez de n’être pas juste » sans avoir recours à un autre verset que la plupart des musulmans ne considèrent pas comme l’annulant selon ce que le messager (Que Dieu le salue et le bénisse) a dit.
Libéré le 31 Décembre 2008
Emis par le bureau du Cheikhat de la communauté des unitariens druzes