Lumière sur la Femme Unitarienne
L'homme dans la croyance du monothéisme est son âme parlante, et le corps n'est qu'une machine matérielle dans la meilleure évaluation à travers laquelle l'âme pratique sa connaissance, travaille, élève l'esprit à un niveau supérieur, et abaisse l’ignorance à un niveau inférieur. Cette âme est une essence immortelle vivante qui accepte la connaissance ainsi que l'ignorance, la lumière ainsi que l’obscurité, l'obéissance ainsi que la désobéissance.
Cette théorie prouve que les âmes sont égales entre les créatures quel que soit leur genre en ce qui concerne l'identité. Ce monde est le monde de l’égalité. Cependant la disparité de la capacité de l’individu à réagir avec le bien, qu’il soit un homme ou une femme, et à atteindre les niveaux spirituels dépend de sa vitalité, de son effort et de sa sincère intention.
Cette croyance unitarienne et renaissante avancée a déterminé dès le début que l'âme dans un corps masculin ou féminin est une entité indépendante et intégrée qui a sa propre entité et son empreinte qui la distinguent des autres et la rendent soi-même et rien d’autre. Ce qui signifie que la femme n'est pas l'ombre de l'homme, mais elle est comme l'homme active et inerte, utile et bénéficiaire.
La philosophie du monothéisme considère l'être humain, homme ou femme, une entité indépendante, intégrée, raisonnable, libre et responsable, ni forcée ni contrainte.
La femme unitarienne jouit des qualités unitariennes et agit en fonction de celles-ci. Elle jouit de la chevalerie à aider les faibles, de la gentillesse avec les voisins, du sourire en accueillant les invités, elle travaille avec son mari, en plus de la responsabilité de la maison pour gagner le pain de façon décente. Le plus important est qu’elle soit un exemple idéal pour ses enfants en l’honnêteté, la loyauté, la bonne foi, la persévération à chercher le savoir, à travailler sérieusement, jouir de la chasteté de l'âme et ignorer les faits secondaires. Elle devrait aussi être un exemple de tolérance avec ses voisins et frères, pardonner à ceux qui l'ont offensée, et leur rendre le bien pour le mal. Elle adopte dans l’éducation de ses enfants la solidarité et la cohésion entre eux, et avec leurs proches ainsi que tous les membres de leur société tout en leur apprenant que la dignité de l’homme fait partie de la dignité du groupe et n’est pas aux dépens de sa dignité, de son bonheur et de sa réussite. La femme unitarienne n'a pas le droit de se vanter et de s’enorgueillir parce que les éthiques de la religion lui ont appris la modestie et le rêve. Si elle se vante, elle se vantera de sa chevalerie, sa chasteté et sa décence.
Préservons les us et les coutumes honorables et respectables, et les moyens par lesquels nous réalisons notre humanité comme la solidarité avec les lois de la raison et de la nature. Délaissons ce qui nous rend esclaves dépourvus de volonté, et perdant la liberté de l'initiative. Nous sommes les fils de la raison, et nous ne bénissons pas la science qui n'est pas compatible avec la logique de la raison, les fils de l'honneur et de la chasteté, notre bonheur est le savoir, la chevalerie, la générosité, le courage et la bonne réputation enracinée dans l'essence de l'âme et l'accompagnant éternellement. Nous supplions Dieu Tout-puissant pour qu'il nous préserve tous des passions et des soupçons qui meurent avec le corps composé de caractères éphémères, tandis que l'âme humaine est immortelle, éternelle et impérissable.
Libéré le 26 Novembre 2010
Renseignements unitariens
Emis par le bureau du Cheikhat
De la communauté des unitariens druzes