Conseil Druze | Magazine de Doha
Thursday 21 November 2024 - 19 Jumada Al-Awal 1446

L’importance de la prière

Dieu Tout-puissant a dit: (La Salat demeure, pour les croyants, une prescription à des temps déterminés) [Les femmes 103] ce qui veut dire que la prière était une obligation imposée aux croyants (selon Ben Abbas, Moujahed, Baker et El Sadek). Il a été dit : C’est une obligation à des temps déterminés (selon Ben Massoud et Katada). Les deux pensées se ressemblent.

Le Tout-puissant a témoigné du salut des priants en disant : (Bienheureux sont certes les croyants ceux qui sont humbles dans leur Salat) [Les croyants 1-2]. La prière est un lien entre le serviteur et le maître. Ce qui constitue un lien entre Dieu et lui, donne au serviteur le droit qu’il soit humble envers la puissance de la divinité et non de l’esclavage. Les bienheureux sont ceux qui sont humbles dans leur prière, en l’absence de l’humilité le salut n’existe pas. Quand le messager de Dieu (que Dieu le bénisse et le salue) vit un homme qui joue avec sa barbe au moment de la prière il dit : Si le cœur de celui-ci s’abaisse devant Dieu, ses sentiments s’abaisseraient.

Le Messager de Dieu dit (que Dieu le bénisse et le salue) : Demandez l’aide de Dieu pour ne pas tomber dans l’humilité hypocrite. Il a été dit qu’est-ce que l’humilité hypocrite ?

Il dit : « l’humilité du corps et l’hypocrisie du cœur. » Quand le prophète (que Dieu le bénisse et le salue) fut questionné à propos de l’humilité ? Il répondit : La modestie dans la prière et que le serviteur soit accepté de tout son cœur par son Seigneur. Le Tout-puissant a dit : (En vérité la Salat préserve de la turpitude et du blâmable) [L’Araignée 45]. La turpitude est tout acte et toute parole obscènes, quant au blâmable il joint l’indécence de la parole et de l’acte. La prière dérive du brasier qui est le feu. S’ils veulent redresser le bâton courbé, il serait exposé au feu et puis redressé. Le serviteur est perverti en présence de l’esprit qui ordonne le mal, celui qui prie ressemble à celui qui se purifie par le feu. Celui qui se purifie par le feu de la prière qui le libère de sa perversion serait exempt du feu de l’enfer. La prière est prise de l’obligation, et s’il la pratique il serait purifié par le feu. Comme si cela signifie que l’adoration devrait respecter les limites que Dieu Tout-puissant a définies. 

Dieu Tout-puissant a dit : (Accomplis la Salat pour te souvenir de moi) [Ta-Ha 14], si la prière était pour le souvenir, donc comment peut-on l’oublier ?! De même le Tout-puissant a dit : (Malheur donc, à ceux qui prient, tout en négligeant (et retardant) leur Salat) [L’Ustensile 4-5]. Il fut raconté que selon le noble compagnon Ammar Ben Yasser, le messager de Dieu (que Dieu le bénisse et le salue) a dit : Il existe parmi vous, des personnes qui accomplissent une prière complète, d’autres qui accomplissent une moitié de prière, et certains qui prient un tiers, un quart et un cinquième jusqu’à ce qu’ils atteignent le dixième. En d’autres termes Ammar a cité le Messager (que Dieu le bénisse et le salue) en disant : Seule la prière raisonnable du serviteur est prise en considération.  

Le Tout-puissant a dit : (N’approchez pas de la Salat alors que vous êtes ivres, jusqu’à ce que vous compreniez ce que vous dites) [Les femmes 43], celui qui parle sans savoir ce qu’il dit, comment prie-t-il et Dieu le lui a interdit ? L’ivre dit les choses en absence de la raison, et le négligeant qui prie en absence de la raison est comme un ivre.

Le messager (que Dieu le bénisse et le salue) nous montre que la prière efface les péchés en disant : Voyez-vous que si quelqu’un d’entre vous se lave dans une rivière se trouvant à sa porte cinq fois par jour, resterait-il quelque chose de sa malpropreté ? Ils dirent, non Messager de Dieu, il répondit : Cela ressemble aux cinq prières par lesquelles les péchés sont effacés. 

Si la prière n’était imposée qu’au musulman raisonnable et adulte selon le messager (que Dieu le bénisse et le salue) trois seraient exempts : celui qui dort jusqu’à ce qu’il se réveille, l’enfant jusqu’à ce qu’il atteigne la puberté et le dément jusqu’à ce qu’il redevienne raisonnable. Il a été mentionné dans la Tradition du Prophète : Ordonnez à vos enfants de prier s’ils ont atteint sept ans, frappez les à dix ans, et séparez entre eux dans leurs lits. Ceci n’est pas imposé aux garçons comme obligation aux mineurs mais pour qu’ils s’y habituent.  

Abou Said El Kharraz fut questionné comment prier ? Il répondit : Que tu viennes à Dieu comme tu le ferais le jour de la Résurrection, que tu sois entre les mains de Dieu sans qu’il n’y existe d’intermédiaire entre vous deux, Il vient vers toi et tu L’implores, sachant entre les mains de qui tu te tiens, Il est le Roi Tout-puissant.  

Il a été dit que Dieu Tout-puissant a recommandé à certains prophètes leur disant : Si tu pries donne-moi l’humilité de ton cœur, la soumission de ton corps, et les larmes de tes yeux, Je suis tout proche.  

Ben Abbas a dit : deux agenouillements en méditations valent mieux qu’une nuit blanche. Cette idée montre l’importance de l’allocation dans la religion, et que la vraie lutte dans l’adoration n’est pas la lutte du corps. Cependant par la méditation le croyant vainc le plus grand ennemi de Dieu, qui est le diable. Par la méditation, l’âme obéissante s’élève sur l’échelle du secours pour s’approcher de Dieu Tout-puissant. 

Nous concluons par les paroles du prophète (que Dieu le bénisse et le salue) : sauvez vos âmes, et travaillez, le meilleur de vos actes est la prière. Il (que Dieu le bénisse et le salue) a également dit : Je vous recommande la prière qui constitue le pilier de la religion et la base de l’Islam.  

Libéré le 3 Mars 2009  

Connaissances Unitariennes        

Emis par le bureau du Cheikhat      

De la communauté des unitariens druzes.