Le chemin vers la confession unitarienne

Le chemin vers la confession unitarienne vient à partir des voies suivantes :

1. La connaissance de Dieu Béni et Tout-puissant.
2. La connaissance de ses messagers et prophètes (La paix soit sur eux)
3. La connaissance de la science et de ses gens
4. La connaissance de l’esprit et de sa place
5. La connaissance de l’âme et de ses mouvements
6. La connaissance de la religion et de ses bases
7. La connaissance du permis et de l’interdit, du bien et du mal
8. La connaissance du monde et de ses conditions
9. La connaissance de l’au-delà et de ses résultats
10. La nécessité de préserver la fraternité et ses conditions.

Premièrement : Connaissance de Dieu Tout-puissant 

Le meilleur début pour connaître Dieu Tout-puissant est le verset du trône : {Allah ! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par lui-même «al Qayyum. » Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. A Lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans sa permission ? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de sa science, Ils n’embrassent que ce qu’Il veut. Son trône « Kursiy » déborde les cieux et la terre, dont la garde ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très-Haut, le Très Grand.} [Sourate de la Vache 255).

Dieu Tout-puissant a imposé sa connaissance et a exigé son obéissance en quatre points qui constituent les bases de la confession unitarienne qui sont : la connaissance de son existence par le pouvoir et la perfection, son exemption de toutes les paroles et actions, son unicité au niveau de la majesté et la vénération, et la reconnaissance de l’incapacité d’atteindre sa connaissance en tout cas. Pour cette raison :  

1. Il n’a d’associé en sa personne

{Dis : « Il est Allah, Unique, Allah le Seul à être imploré pour ce que nous désirons. Il n’a jamais engendré, n’a pas été engendré non plus. Et nul n’est égal à Lui. »} [Le Monothéisme [Pur 1-2-3-4]. Allah dit aussi : {Ne prenez pas deux divinités. Il n’est qu’un Dieu unique. Donc, ne craignez que Moi.} [Sourate des Abeilles 51].

2. Il n’a d’associé en ses qualités.

{Créateur des cieux et de la terre. Il vous a donné des épouses [issues] de vous-mêmes, et des bestiaux par couples ; par ce moyen Il vous multiplie. Il n’y a rien qui Lui ressemble ; et c’est Lui l’Audient, le Clairvoyant.} [Sourate de la Consultation 11] 

3. Il n’a d’associé en ses actions

{« Voilà la création d’Allah. Montrez-moi donc ce qu’ont créé ceux qui sont en dehors de Lui ? » Mais les injustes sont dans un égarement évident.} [Sourate de Lûqman 11]. 

4. Il n’a d’associé dans son adoration

Dis : {« Je suis en fait un être humain comme vous. Il m’a été révélé que votre Dieu est un Dieu unique ! Quiconque, donc espère rencontrer son Seigneur, qu’il fasse de bonnes actions et qu’il n’associe dans son adoration aucun autre à son Seigneur} [Sourate de la Caverne 110] 

Deuxièmement : La connaissance de son messager et de ses prophètes 

Le Tout-puissant a dit : {O vous les croyants ! obéissez à Allah, et obéissez au Messager et à ceux d’entre vous qui détiennent le commandement [Sourate des Femmes 59]

Le Dieu Tout-puissant et béni quand Il créa la création, et lui a imposé la connaissance et ordonné l’obéissance, Il savait qu’elle en était incapable, et ne pouvait y arriver qu’à travers un messager adepte qui la guiderait vers le chemin du savoir. Il la conduirait vers les marches de l’obéissance, lui enseignerait la vérité et l’y inciterait, et il lui présenterait le mensonge et l’en avertirait. Pour cette raison Il lui donna le messager honnête dans la notification et le conseil ainsi que les proverbes correctes. Il exigea de la création à se connaître elle même avant de Le connaître, de témoigner de la prophétie de Mohamad après avoir témoigné qu’il n’existe qu’un seul et unique Dieu pour le but éternel étant donné qu’Il a dit : {Le jour où l’appeleur appellera vers une chose affreuse} [Sourate de la Lune 6]. Il a dit aussi : {Et il n’appartient pas à un messager d’apporter un signe ou [verset] si ce n’est avec la permission d’Allah} [Sourate du Pardonneur 78]

Troisièmement : La connaissance de la science et de ses gens 

Le Tout-puissant a dit : {Allah a fait descendre sur toi le Livre et la Sagesse, et t’a enseigné ce que tu ne savais pas. Et la grâce d’Allah sur toi est immense.} [Sourate des Femmes 113]

Quand Dieu Tout-puissant a imposé à la création de le connaître ainsi que son messager, Il savait qu’elle n’en était capable qu’à travers une science disponible, donc Dieu Tout-puissant a fait descendre une science claire par la bouche de ses messagers sincères, et a mis la signification de ce que les prophètes messagers ont prononcé, les anges proches ont clarifié, et les détenteurs vertueux des commandements ont enseigné. Par la connaissance de la science il serait possible de travailler, et le serviteur ne peut s’en passer d’une science qu’il a acquise, et d’un guide qui le dirige et l’oriente. Il a été dit qu’il existe deux types de gens : le savant et celui qui demande le savoir, si tu n’es pas savant cherche le savoir, si tu ne cherches pas le savoir, soit désireux de le demander, et si tu ne désires pas le demander aime les savants, ceux qui demandent et ceux qui désirent demander le savoir. C’est la plus faible des connaissances mais c’est un rang au-delà de celui qui nie le mérite de la science et l’honneur de ses gens, le Tout-puissant a dit : {Et on ne vous a donné que peu de connaissances} [Sourate du Voyage Nocturne 85]. Il dit aussi : {Quand bien même tous les arbres de la terre se changeraient en Calames [plumes pour écrire], quand bien même l’océan serait un océan d’encre où conflueraient sept autres océans, les paroles d’Allah ne s’épuiseraient pas. Car Allah est Puissant et Sage.} [Sourate de Lûqman 27].

     Dieu Tout-puissant a mis des limites à travers ses enseignements, dont certaines sont à la disposition de l’homme et d’autres qui ne le sont pas, le Tout-puissant a dit : {Telles sont les lois d’Allah. Quiconque cependant transgresse les lois d’Allah, se fait du tort à lui-même.} [Sourate du Divorce 1]. Nos enfants doivent faire attention à l’importance de cette dualité importante et reliée au don de Dieu dont l’homme est responsable. L’être humain qu’il soit homme ou femme est capable de donner de soi librement, et en même temps il est appelé de par la grâce à conclure un pacte d’alliance avec le créateur que nulle autre créature ne peut offrir à sa place.  

Quatrièmement : Connaissance de l’esprit et de sa place 

     Dieu Tout-puissant savait que le serviteur ne pouvait savoir ce qui a été mentionné ci-dessus qu’à travers l’esprit et son assistance, donc Il l’a créé et a décidé sa connaissance. L’esprit aide à saisir toutes les connaissances, il est en réalité le chef de l’âme et son organisateur. A travers la connaissance de l’esprit et le fait de le suivre, l’homme sera préservé de l’ignorance, quiconque est préservé de l’ignorance saurait ce que Dieu Tout-puissant exige de lui. L’esprit est le roi, l’âme et le corps sont ses sujets, et les désirs qui sont hors du système de l’esprit sont ses ennemis. De même quand l’âme est privée de l’orientation de l’esprit ses actions et ses démarches aboutiraient à la corruption. Le Tout-puissant a dit : {Si nous avions écouté ou raisonné, nous ne serions pas parmi les gens de la Fournaise[1].} [Sourate du Pouvoir 10].

Cinquièmement : La connaissance de l’âme et de ses mouvements.

Le Tout-puissant a dit : {Alors chaque âme sera pleinement rétribuée de ce qu’elle aura acquis. Et ils ne seront point lésés.} [Sourate de la Vache 281]

L’homme doit connaître son âme et ses mouvements, car nul ne peut parfaitement atteindre le savoir avant de se connaître lui-même, c.à.d. savoir qu’elle est l’élite de toutes les créatures, et elle provient du monde de la perpétuité, qu’elle est essentielle transparente, savante, raisonnable, logique de par les commandes de l’esprit. Puis, il sait qu’elle ordonne le mal, qu’elle est impuissante, ignorante, menacée par les commandes du diable, qu’elle est animée et ne se calme jamais, elle inclut les forces du bien et du mal, elle a tendance pour les deux. Si l’homme savait cela il doit la combattre et la châtier, et ne pas la libérer des soins de l’esprit et des sermons de l’instruction.

Le Tout-puissant a dit : {Le jour où chaque âme se trouvera confrontée avec ce qu’elle aura fait de bien} [Sourate de la Famille d’Imran 30]  

Sixièmement : La connaissance de la religion et de ses bases

La meilleure façon de commencer à parler de la religion est le Prologue.

{Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux. Louange à Allah, Seigneur de l’univers. Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux, Maître du jour de la rétribution. C’est toi [Seul] que nous adorons et c’est Toi [Seul] dont nous implorons le secours. Guide-nous dans le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère ni des égarés}[Sourate du Prologue 1-2-3-4-5-6-7]

La confession unitarienne est une branche de la religion islamique. L’Islam est la clef de la foi, la foi est la clef du monothéisme, et l’Islam est basé sur cinq piliers : le témoignage qu’il n’existe qu’un seul et unique Dieu et que Mohamad est le messager de Dieu, la prière, l’acquittement de la Zakat, le jeûne du mois de Ramadan, et le pèlerinage à la Ka’aba pour celui qui peut le faire, quant à ses ordres et prohibitions, ils sont tellement nombreux qu’ils ne peuvent être comptés.

La religion est la nomination de tout ce à travers quoi Dieu Tout-puissant est réellement adoré. Le novice doit savoir que la religion est vraiment de Dieu, et que Dieu Tout béni a voulu qu’il la prenne comme base, donc que celui qui obéit n’ajoute rien au règne de Dieu, et celui qui désobéit n’en omet rien. Ce sont vos actions qui émanent de vous et qui vous reviennent comme le Tout-puissant a dit : {Quiconque fait une bonne œuvre, c’est pour son bien. Et quiconque fait le mal, il le fait à ses dépens} [Sourate des Versets Détaillés 46]

Septièmement : La connaissance du permis et de l’interdit, du bien et du mal                                                                       

Il est de son devoir que l’Homme différencie entre le permis et l’interdit. Le permis est un ordre et l’interdit est une prohibition, le permis est bon et l’interdit est mauvais, le permis est utile et l’interdit est nuisible, le permis est obéissance et l’interdit désobéissance, le permis est évident et l’interdit est évident, le bien est connu et le mal est dévoilé. Toutes les actions sont entre ces deux situations, et s’il existe une ressemblance entre elles, il en est du devoir du sage de s’arrêter devant ce qui est suspect et l’éviter. Le Tout-puissant a dit : {« Que dites-vous de ce qu’Allah a fait descendre pour vous comme subsistance et dont vous avez alors fait des choses licites et des choses interdites ?». Dis : « Est-ce Allah qui vous l’a permis ? Ou bien forgez-vous (des mensonges) contre Allah? » [Sourate de Jonas 59].

Huitièmement : La connaissance du monde et de ses conditions

     Dieu, louange et gloire à lui a créé à l’homme, un monde entier et parfait, y incluant les espèces, les variétés, les plantes et les animaux, et lui a imposé de connaître leur situation et de différencier entre ceux qui sont permis et ceux qui sont interdits. Dieu l’a créé avec un système complet, l’être humain et l’a voulu ainsi parce que c’était sa volonté. Il l’a rendu, aimé demandé, talentueux abîmé, incluant des échelles et des précipices, avec des chemins et périls, en plus il y a instauré de différentes voies dont certaines sont recommandées et d’autres répréhensibles. Que l’Homme sache qu’il a été nommé demeure, parce que c’est un centre de passage instable, qui ne dure pas et qui disparaît rapidement, c’est la demeure de l’anéantissement et du départ. Celui qui le connaît tel qu’il est, et le traverse comme un homme, il demanderait ce dont les conséquences sont louées et le départ satisfaisant, prenant en considération ce que le Tout-puissant a dit : {Mais vous préférez plutôt la vie présente, alors que l’au-delà est meilleur et plus durable} [Sourate du Très-Haut 16-17].

Neuvièmement : La connaissance de l’au-delà et de ses résultats.  

     Tout homme doit savoir qu’un jour viendrait où il serait jugé, rétribué pour le bien et le mal, et sera demandé du peu et du considérable. Il sera demandé de sa vie et comment il l’a passée, de son corps et comment il l’a traité, de son éducation et ce qu’il en a fait, de son argent et comment il l’a dépensé. Chaque personne est responsable d’elle-même, ni argent ni enfants ne lui seraient utiles mais toute parole vraie qu’il aurait prononcée, et le peu du bien qu’il aurait fait ou la faveur qu’il aurait rendue, le Tout-puissant a dit : {Le jour où ni les biens ni les enfants ne seront d’aucune utilité, sauf pour celui qui vient à Alalh avec un cœur sain.} [Sourate des Poètes 88-89], le jour où la vérité prévaudrait pour anéantir les vanités, où chaque nourrice s’étonnerait de ce qu’elle a nourri, et toute âme trouverait ce qu’elle a fait de bien et ce qu’elle a fait de mal. Il fut dit qu’il a été nommé au-delà pour retarder la récompense et la sanction de ce qu’il inclut. Dieu vous a fait ainsi que nous parmi les gagnants et parmi ceux qui ont entendu sa parole, suivez donc le meilleur, Dieu Tout-puissant a dit : {Alif Lam Mim. Voici les versets du Livre plein de sagesse, c’est un guide et une miséricorde aux bienfaisants, qui accomplissent la Salat, acquittent la Zakat et qui croient avec certitude en l’au-delà} [Sourate de Lûqman 1-2-3-4]

Dixièmement : La nécessité de maintenir la fraternité et ses conditions.  

     Dieu, louange et gloire à lui, quand il a créé l’homme et l’a préparé à la déclaration, et lui a imposé ce qui a été susmentionné, a exigé en plus de la connaissance et l’éducation des bonnes actions qui y conduisent et les montre. Les actions ne donneraient pas le résultat désiré qu’à travers la fidélité et le détachement, et c’est la meilleure chose que l’homme suivrait. La foi n’aurait lieu qu’à travers la préservation de la fraternité, et le début de la préservation c’est la connaissance, suivie par l’affection, la familiarité, l’amour et l’amitié. Ces choses ne se réaliseraient qu’à travers le dévouement, la franchise, et la transparence se basant sur ce que le Tout-puissant a dit : {Et ils se sentiront frères, faisant face les uns aux autres sur des lits.} [Sourate d’Al Hijr 47]. L’amitié si ces conditions sont remplies deviendrait fraternité, et ses conditions ne supportent ni l’adversité, ni la moquerie, ni la rivalité, ni la diffamation, ni la calomnie, ni le vice, ni la médisance, ni l’accusation, ni l’infamie de la critique. Il faut que tu sois comme le fils pour ton ami plus âgé, comme le frère pour ton homologue, comme le père pour le petit. Les plus honorables des frères et des amis sont les plus savants, s’ils mûrissent fait les travailler, s’ils mûrissent élève-les, s’ils mûrissent fait les venir.   

     Les plus grands frères sont ceux qui jouissent des meilleures éthiques, les plus polis, les plus fidèles, les moins rancuniers et les plus pieux, qui supportent le plus, dont la promesse est la plus vraie, le cœur le plus proche et les paroles les plus sincères et la raison la plus parfaite.

     Sache que les meilleurs conseils sont les conseils des savants et que tes compagnons sont trois. Un compagnon de qui tu profites, un compagnon qui profite de toi et un compagnon de qui tu ne profites pas et qui ne profite pas de toi. Reste avec le compagnon de qui tu profites, honore le compagnon qui profite de toi, et fuis le compagnon de qui tu ne profites pas et qui ne profite pas de toi, étant donné que les paroles du poète étaient vraies :  

Les éthiques des nations ne dureraient pas     

Si leurs éthiques disparaissent elles disparaîtront avec elles  

Par les bonnes éthiques prévaut celui qui a prévalu parmi tous les serviteurs, parce qu’elles émanent de la raison, par la raison elles existent, de la raison elles apparaissent et de la raison elles sortent. Demande et désire les, peut être à travers elles tu atteindras ce qui t’embellira dans ta vie et pour lequel tu seras récompensé au moment de ta mort.  

A la fin : dans le noble verset suivant le sens de la foi est complété quand le Tout-puissant a dit : {Mais la bonté pieuse est croire en Allah, au Jour dernier, aux Anges, au Livre et aux Prophètes, de donner de son bien quelqu’amour qu’on en ait, aux proches, aux orphelins, aux nécessiteux, aux voyageurs indigents et à ceux qui demandent l’aide et pour délier les jougs[2], d’accomplir la Salat, et d’acquitter la Zakat.  Et ceux qui remplissent leurs engagements, lorsqu’ils se sont engagés, ceux qui sont endurants dans la misère[3], la maladie[4], et quand les combats[5] font rage, les voilà les véridiques et les voilà les vrais pieux.} [Sourate de la Vache 177]

Connaissances unitariennes             

Définition émise par le bureau du Cheikhat     

De la communauté des unitariens druzes – Beyrouth