Conseil Druze | Magazine de Doha
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Discours de son Éminence le Cheikh Akl de la Communauté des Unitariens Druzes le Cheikh Naim Hassan au cours du rassemblement spirituel et national au Palais Patriarcal – Bkerki, le 19 mai 2014

2014-05-19

Louange à Dieu Maître des mondes, que la bénédiction et le salut d’Allah soient sur le plus noble des Prophètes et des Messagers et ceux qui les suivent  avec charité au jour de la récompense

Le Pape Jean Paul II jouissait d’une personnalité exceptionnelle à différents niveaux. Comme il avait déployé tous les efforts pour une doctrine religieuse qu'il avait vécue en toutes ses circonstances, il a paru de nos jours d'une manière ou d'une autre, comme un visage humain unique et rayonnant. Une telle personnalité oecuménique ne peut être oubliée et ignorée par les contemporains. Nous évoquerons certains de ses actes glorieux et les citations relevées de l'héritage chrétien parmi les buts les plus nobles de l'homme de Dieu, et qui consistent à travailler selon sa capacité pour « l'humanisation du monde ».

« Karol Josef Wojtyla » fut marqué par une culture méthodologique profonde pivotant autour de la question philosophique qu’il a consacré pour approfondir la question de « la nécessité éthique » et la vitalité de sa nécessité pour l'entité humaine dans sa voie vers la réalisation de sa vertu et sa dignité qui ne peuvent être acquises que par la foi. Si son voyage de la prêtrise à l'épiscopat arrivant plus tard à la tête de l'Église et ce qu’elle symbolise de la doctrine catholique avait été éclairé par ce lien essentiel entre la science intellectuelle distinguée et la foi, et par d’autres aspects entre la connaissance et les chemins de la vie, entre la croyance cordiale et le témoin de l'oeil par lequel sa Béatitude a établi l'évidence de « la vérité » sur tout ce qui tend dans ce monde vers la relativité, l’histoire, le matérialisme, la débauche, et… la sophistication, la chose la plus grande qui marque ce « canonisé » c’est qu'un grand nombre des exploits « historiques » qu'il avait achevés ont surpassé par leurs réflexions morales, éthiques et humaines le cadre de l'Église quant à leur rapport avec le concept de la « paroisse » signifiée, vers l'horizon générale civilisée concernant leurs significations illustrées sur une échelle humaine générale et complète pour les valeurs.

La volonté divine (et indubitablement la grâce) a voulu que la position apostolique à une période historique vitale soit occupée par lui qui avait assisté précédemment au célèbre « second rassemblement du Vatican » au début des années soixante du dernier siècle. Il a ainsi porté d’une conscience parfaite dans la signification oecuménique la mission d'entrer au troisième millénaire selon ce qui convient, non seulement à ce que le « diocésain romain » représente et ceux qu’il représente, mais en particulier pour l'humanité toute entière et sa présence sacrée spirituelle dans ce monde matériel qui est l'être humain.

Le Pape Jean Paul II a perçu « l'entité humaine » depuis le début par le respect fourni par la foi à travers ses nobles enseignements dans la signification de la vérité toute entière par la dignité, la liberté et la justice. C'est une affaire totalement délicate vu les répercussions qui pourraient affecter la vraie position des « droits de l'homme » dans notre monde ainsi que ses problématiques et les confusions de son approche. Il n'a ni complimenté ni accommodé les autres et il ne s'est pas abstenu de dire ce qu'il a trouvé le plus juste et parfait dans tous les forums et à tous leurs niveaux représentatifs qu’ils soient régionaux ou internationaux. Dans ce contexte, il est à mentionner ses positions qui ont ancré et fortifié la noble approche éthique, spirituelle et fidèle face aux tempêtes de la dissolution des valeurs (en particulier tout ce qui menace le sein familial dans sa signification éclairée par la législation divine) et le flux du sens de responsabilité sous la pression de proposer les slogans de libération de toute restriction.

Le règne du Pape Jean Paul II fut marqué par une activité sérieuse considérable à de larges horizons à travers des ateliers de travail à tous les niveaux pour réaliser les buts du message de la foi. Il est possible de collecter les fruits de ce qui pourrait être appelé « l’essor » global. Une forme renouvelée de l'enseignement catholique doctrinal émise au cours de son règne et qui a incorporé une haute et précieuse balance entre l'adhérence au coeur des principes d’une part et la reviviscence de la vision théologique à travers des explications en une langue contemporaine vitale d’une autre part. Cependant, le plus remarquable de cette émission historique fut l’intégration de l’enseignement pour une partie excessive pour résoudre des questions urgentes de nos jours que nous ne pouvons négliger dans la position du travail guidant et éclairant chargé par la tête de l'Église. L'importance de cette partie réside dans son exposition à quelques questions principales dont l'intérêt a surpassé le « Corps de l'Église » vers les limites du champ humain global. Parmi ces questions: la question du rôle des médias et la manière de les traiter et les percevoir ainsi que leurs droits et obligations; aussi la question du rôle des laïcs dans le cadre de la foi et leurs relations; la question des positions vis-à-vis des autres religions, le renouvellement du prédit; la question de traiter ses partisans et l’ouverture de l'esprit sur les concepts mutuels. Nous ne lui oublierons guère son initiative au Carême au premier jour du Ramadan Sacré pour exprimer l'union spirituelle avec les Musulmans ainsi que sa visite à la Mosquée Umayyad à Damas et son insistance à adopter les traditions islamiques dans ce cadre, sans oublier l'invitation qu’il avait envoyée aux représentants des confessions dans le monde pour le rassemblement à Assise pour la prière et le jeûne cherchant la paix dans le monde, outre la question de la position éthique vis-à-vis des problématiques du rébellion scientifique dans les expériences modernisées dans le champ de la donnée naturelle biologique;  la question des jeunes et l'importance d'avoir leurs coeurs remplis d'espoir et de foi puisque la vie ne peut être renouvelée qu’à travers eux. Il eut de même la chance de rencontrer les jeunes  Musulmans à Casablanca en 1985 où il a dit: « le futur compte sur les jeunes du monde entier. Notre monde se divise et il explose même! » En effet, n’est-il pas vrai que ses mots s’appliquent à la présente mondialisation? Et aussi la question de la femme et la position envers ceux appelant à la « libération de la femme » en prévenant au sujet des slogans soupçons et le rappel responsable et commis des vérités qui ne devraient être négligées si nous voudrions conserver notre respect profond et sincère pour cette entité humaine sensible. Dans toutes les approches exprimées par les textes insérés dans ce contexte, il y avait une haute consistance, une vision unie et un rapport étroit avec la vision oecuménique générale que le Pape Jean Paul II a conservé jusqu'au dernier souffle de sa vie.

Le Pape Jean Paul II a fait des tours dans le monde et a vu plein de pays et de groupes, mais son image dans nos esprits et nos mémoires est restée une image brillante par la charité et l’espoir. Sa voix est restée une seule ainsi que son témoignage qui fut prélevé de l'enseignement divin et ses principes vitaux. Nous ne pouvons oublier ce qu'il a offert au Liban qu'il a visité portant à la main un testament d'espoir pour ce pays et c'est le certificat du «conseil Apostolique » sous le titre de « Nouvel Espoir pour le Liban ». Nous devrions admettre que dans la structure de ce texte, ajouté à son conseil doctrinal aux croyants, il existe aussi une compréhension profonde pour notre pays et des avis sages. Si seulement les libanais savaient ce qu'il avait signalé au sujet de la coexistence et l'intégration à ce qui est exigé par les vérités de l'histoire et l’élévation de la foi vers les horizons de la présence humaine qui ne donnerait des fruits que par la charité, la vertu, l’indulgence, le dialogue créatif et la participation fertile. Il y fut aussi mentionné littéralement ce qui suit : « les Musulmans et les Chrétiens ont vécu ensemble au Liban à travers de longs siècles dans les périodes de paix et de coopération et les périodes de conflit et de disputes également. Par conséquent, ils devraient trouver un dialogue qui respecte les sentiments des différents individus et groupes en tant que voie inévitable pour atteindre la coexistence et construire la société ». Un vrai dialogue entre les croyants des Grandes Confessions Unitariennes est basé sur le respect mutuel et le travail collectif sérieux pour la préservation de la justice sociale, les valeurs éthiques, la paix et la liberté et leur développement pour tout le peuple ».

Le conseil fut publié comme une conclusion de longs mois de discussions et de considération d'autres opinions. Ce qui l'a distingué et l'a rendu semblable à un document national fut l'esprit qui a formulé, approuvé et signé. Au Liban aujourd’hui, nous ne devrions pas nous rappeler du texte du conseil sans suivre les significations du Grand canonisé, nous rappelant des mots de Saint Paul: l'âme ranime et le mot cause à mort, mais nous devrions ressentir la grande âme qui a persévéré au cours des années pour s’achever et être juste, vertueuse et vitale dans son approche quant à la vie nationale.

Par ce sentiment, nous appelons toujours tous les Libanais à améliorer l'acquisition de la grâce pour que leurs mots, intentions et coeurs soient unis et basés sur la vraie initiative efficace pour tout ce qui fortifie l'esprit de la convention sans déformer ses significations et le rendre mort, mais un esprit qui nous unit pour adhérer à tout ce qui l'accomplit puisque c'est de cette manière que le haut intérêt national s'achève. En effet, si les coeurs et les intentions sont purifiés, nous savons alors que leur constitution réside dans l'union de la terre, le peuple et les institutions; c’est la priorité de la vraie souveraineté, la liberté et la démocratie;  c’est la coexistence interactive et positive mutuelle et la condition que la maison ne soit pas divisée en plusieurs, mais  l’union au sein de la même famille pour constituer le Liban.

C'est ce que nous cherchons et ce qui est convenu par la vision spirituelle et politique de la Communauté des Unitariens Druzes. 

Beyrouth, le 19 mai 2014