Conseil Druze | Magazine de Doha
Wednesday 25 December 2024 - 23 Jumada Al-Thani 1446
Lettre de son Eminence le Cheikh Akl de la Communauté des Unitariens Druzes le Cheikh Naim Hassan à l'occasion de la fête de l'année Hégirienne 1433

2011-11-25

Au Nom d’Allah le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Louange à Dieu Maître des mondes, que la bénédiction et le salut d’Allah soient sur le plus noble des Prophètes et des Messagers et ceux qui les suivent  avec charité au jour sacré

{Que ce soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable, et interdit le blâmable. Car ce seront eux qui réussiront} (Al-Imran 104). Le Noble Coran a répété les expressions de la nation dans différentes verses nobles. C’est la nation qui fut établie face au mensonge de l’ignorance et du fanatisme des tribus lorsque Dieu le Tout-puissant a permis à Son messager de migrer de la Maison du polythéisme à une maison que le noble Coran a mis à l’abri de sa sagesse et l’expansion de ses lumières qui a porté les hommes de la vie matérielle sombre à l’espace de l’identification de l’être humain pour les significations du Coran Sacré.

C’est une occasion éternelle dans le début de l’histoire qui force les croyants, pour la faire revivre, à se tenir devant la vérité par des cœurs humbles et purs, des âmes reconnaissant la grâce de Dieu le Tout-puissant, des volontés consolidées par la passion à l’obéissance et au travail selon ce que requiert la digne intention.

Faire revivre l’âme par les vertus de l’éthique et la morale consistant à adopter le chemin des honorables messagers comme un bon exemple, est en fait la Zakat et la réforme que l’Islam a rendu une introduction nécessaire à la réforme de la société. En effet, la politique, la vie sociale et l’affaire publique dans l’Islam ne diffèrent pas des principes de la vertu dans la vision religieuse lumineuse quant aux éthiques et valeurs. Avant l’épée qui est considéré inévitable pour faire face au mal et à l’hostilité guetteurs, il y avait la générosité ainsi que la connaissance, la bonne conduite, la miséricorde, la tendresse, la fraternité et les autres éthiques louables que le livre a enseigné à son messager et aux croyants.

Le conflit fondamental devrait remporter la victoire de l’homme sur soi-même par la vérité. Cela nécessite de s’attarder sur ce conflit et de le confirmer dans cette occasion glorieuse. Nous devrions plonger dans le vrai sens de cette dernière pour suivre la voie de la vérité et y être loyaux, et aussi pour être fidèles à la promesse de Dieu le Tout-puissant.

Nous ne pouvons voir la politique qu’à travers ces valeurs et cette noble âme. Pour cela, il est nécessaire au Liban de revenir à l’espace commune que nous trouvons possible quoi que les tempêtes s’enragent et les horizons assombrissent, mais nous devrions la rechercher comme besoin urgent. Nous ne considérons pas comme fatalité le fait que l’Etat perde son équilibre dans cette période difficile qui nous porte les plus hauts risques. Notre appel à la rencontre, au dialogue, au soutien des institutions gouvernantes et du chemin de l’Etat ainsi qu’à l’évitement de la déviation vers les irritations inutiles est ferme. Dans les conditions extrêmement compliquées au niveau des incidents régionaux et internationaux, nous devrions nous attacher fermement à ce que nous enseignent les principes des leçons acquises dans notre histoire alourdie par les misères. Quelles que soient les positions que nous prenons pour défendre telle ou telle opinion, nous devrions réaliser la nécessité de préserver l’union de notre pays et sa texture sociale et de comprendre les faits que nous ne pouvons échapper d’admettre, à leur tête l’ennemi israélien guetteur de notre pays et notre nation par le mal, ce qui requiert la préservation de l’esprit de la résistance et son immunisation. En second lieu, la nécessité urgente de la présence de facteurs de cohésion entre les composantes nationales en dépit de tous les risques de la chute dans la l’abysse de la division et du chaos. Cela impose le soutien de l’armée libanaise, non seulement en tant que forces armées assumant l’obligation de la défense de la terre et de l’union du pays, mais en tant qu’institution globale comme noyau de force et d’immunisation pour la solidarité de l’Etat et du peuple en toutes ses catégories.

De même, l’immunisation de toutes les institutions de l’Etat devrait garantir la prévention du risque des graves difficultés auxquelles nous faisons face, dont la manière de s’occuper de la situation internationale d’une capacité considérable et une responsabilité énorme.

Alors que nous adressons notre appel aux dirigeants du pays pour les inviter à être vigilants face aux conséquences de la situation et à poursuivre les dossiers en suspens de façon à achever l’union nationale et la justice et à nous éloigner du feu des dissensions, nous les incitons à œuvrer pour éviter d’isoler toute catégorie libanaise de l’autre, ce qui requiert le retour à l’esprit du pacte national « Al Taef », en ce qu’il a inclus comme réformes dont l’application fut tant attendue et constitue la base de l’élaboration de lois modernes contemporaines, à leur tête la loi électorale, avant de le faire noyer dans une proportionnalité que nous voulons comme conclusion au chemin des réformes, non pas un moyen pour isoler qui que soit dans un pays fondé sur un modèle unique de multiplication.

Nous demandons à Dieu le Tout-puissant que la situation de nos pays voisins se stabilise, de manière à réaliser les intérêts et les aspirations de leurs populations vers un meilleur futur. Nous lui demandons aussi d’offrir la bonne chance aux dirigeants de la Palestine dans leur trajet vers l’Etat et la liberté. Nous lui demandons de préserver nos pays et les populations de notre nation par la dignité de cette soirée bénie et ses nobles significations, lui qui confie le bonheur et la chance.  

Beyrouth, le 25 Novembre 2011.