Conseil Druze | Magazine de Doha
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Son Eminence le Cheikh Akl de la Communauté des Unitariens Druzes, le Cheikh Naim Hassan a reçu à la maison de la communauté druze à Verdun, le Ministre des Affaires Sociales Salim El Sayegh le 09 Novembre 2010

2010-11-09

Beyrouth, le 09 Novembre 2010

Son Eminence le Cheikh Akl de la Communauté des Unitariens Druzes, le Cheikh Naim Hassan a reçu à la maison de la communauté druze à Verdun, le Ministre des Affaires Sociales Salim El Sayegh, qui a déclaré suite à la visite : « A l’ombre des circonstances difficiles que vit le Liban, et la division verticale dans tous les domaines politiques, il m’est nécessaire et en tant que ministre des Affaires Sociales, à l’occasion de la journée mondiale des droits de l’enfant le 20 de ce mois, de mettre devant son Eminence le Cheikh Akl des questions sociales importantes dans le cadre de la tournée qu je fais visitant les chefs spirituels, qui pourraient peut être constituer un point commun entre les Libanais, parmi lesquelles les droits de l’enfant. Et ce, pour montrer que la société libanaise est « possible », et se rencontre autour de ses questions essentielles en dépit de tous les défis. Nous avons reçu de Son Eminence les directives nécessaires et son opinion concernant quelques questions qui doivent être traduites dans la politique sociale que nous faisons. »
En réponse à une question concernant l’issue de la réunion du Cabinet demain il dit, « nous insistons toujours sur l’union nationale et l’entente, et quoiqu’il arrive le Liban ainsi que le gouvernement ne tomberont pas. Nous sommes dans le même navire, et quelles que soient les vagues, ou bien nous survivrons tous, ou bien nous tomberons tous. Quant à ce qui se passera il y a du temps jusqu’à demain soir pour en parler, il m’importe certainement que quoiqu’il arrive comme crises, morsures de doigts, menaces, intimidations ou ébranlements, nous insistons sur l’union nationale et la coexistence au Liban, et aucune crise politique ne nous séparera. »
En ce qui concerne le sujet du vote, il dit « nous ne pouvons changer les règles du jeu avec chaque sujet, et la base du départ du gouvernement était dans une atmosphère d’entente et hors du vote, et si nous avions suivi la logique de la majorité, le gouvernement aurait suivi une structure totalement différente. Ce qui a plusieurs fois retardé et entravé le gouvernement lors de sa création, n’était que pour sortir de la logique de la majorité. Puis, toutes les décisions prises par le gouvernement étaient dans une atmosphère d’entente, et enfin, nous sommes avec l’entente dans tous les sujets. »