Conseil Druze | Magazine de Doha
Thursday 25 April 2024 - 16 Shawal 1445
Déclaration de son Eminence le Cheikh Akl de la Communauté des Unitariens Druzes le Cheikh Naim Hassan à l'occasion de la réconciliation qui a eu lieu entre les fils des deux villages Ain Arab et El Mari au Casa de Hasbaya suite au différend personnel qui a eu lieu entre eux, le 21 Avril 2012

2012-04-21

Beyrouth, le 21 Avril 2012

 Son Eminence le Cheikh Akl de la Communauté des Unitariens Druzes le Cheikh Naim Hassan a souligné la réconciliation fraternelle qui a eu lieu aujourd’hui entre les fils des villages de Beit Arab et El Mari suite au différend personnel qui a eu lieu entre eux la semaine dernière. Le Cheikh Hassan a loué la sagesse des habitants des deux villages et leur insistance sur l’accélération de la cessation totale du différend pour empêcher tout glissement vers une dissension qui ne sert qu’aux buts et objectifs de l’ennemi israélien se trouvant à quelques mètres des deux villages résistants sur les frontières de la Palestine occupée.

Son Eminence le Cheikh Akl a salué les efforts des bienfaiteurs parmi les hommes de politique, de religion, de l’armée et des forces de sécurité qui ont œuvré depuis le moment du différend à empêcher l’aggravation de la situation et limiter ses répercussions au cadre personnel, assurant que les libanais ne devraient pas être inquiets s’ils préservent leur union, leur coexistence, leur respect les uns des autres, leur solidarité, leur rassemblement autour de leurs institutions nationales et leur respect pour la constitution, la loi et la juridiction et premièrement et dernièrement l’élévation de la voix de la sagesse et de l’esprit.

Son Eminence avait  surveillé les dernières tentatives déployées par les Cheikhs vertueux et sincères, ainsi que le Mufti de Hasbaya et Marjayoun avec des responsables politiques, et qui ont abouti à l’arrachement des racines de la dissension et l’achèvement de la réconciliation. Il a de même insisté sur l’union du rang Islamique qui préserve l’union nationale, soulignant que le différend est une affaire accidentelle, alors que c’est la charité ancrée entre les fils de la région qui reste invariable.